
La partialité des médias à l’égard d’Israël s’accentue à nouveau
Date - 28.3.2025Par Marelinke van der Riet
La guerre entre Israël et le Hamas à Gaza s’est rallumée cette semaine, entraînant avec elle une puissante vague de propagande pro-palestinienne, alors que la machine médiatique à biaiser contre Israël s’est rapidement remise en marche après un cessez-le-feu de deux mois. Ainsi, un récit anti-Israël déformé prend à nouveau forme, piégeant de manière choquante d’innombrables consommateurs d’informations dans le monde entier.
L’accord de trêve et de libération des otages a duré du 19 janvier au 18 mars, et a heureusement permis de libérer 33 otages israéliens vivants et les corps de quatre Israéliens décédés, dont Shiri Bibas et ses jeunes fils assassinés, Ariel et Kfir. Mais le cessez-le-feu s’est effondré dans la nuit de mardi à mercredi après que le Hamas a refusé à plusieurs reprises de libérer d’autres otages. Cela a incité Israël à lancer une vague surprise de frappes aériennes sur les commandants du Hamas à Gaza afin de faire pression sur la faction terroriste pour qu’elle accepte de prolonger la trêve.

Les grands titres de la presse mondiale ont immédiatement accusé Israël d’avoir violé le cessez-le-feu et tué 400 Palestiniens, rapportant consciencieusement comme des faits, une fois de plus, les chiffres douteux fournis par le ministère de la santé de Gaza, qui est dirigé par le Hamas.
En rejetant instantanément la faute sur Israël, les médias ont ignoré que la trêve elle-même stipulait que la première phase de l’accord serait automatiquement prolongée tant que les négociations de la deuxième phase seraient en cours. Israël a également maintenu que la deuxième phase nécessitait la démilitarisation de Gaza, alors que le Hamas a de nouveau exhibé ses armes en public et refuse catégoriquement de désarmer.
Tout cela montre que le conflit n’est pas seulement une bataille entre forces armées – c’est une bataille pour la vérité. Il s’agit d’une bataille contre la partialité omniprésente des médias qui ne cessent de déformer les actions d’Israël, les dépeignant sous un jour négatif alors même que les sirènes de roquettes retentissent à nouveau dans tout le pays. Chaque jour qui passe, les médias déforment les faits, utilisent des formulations sélectives et omettent des informations essentielles pour façonner la perception du public en faveur des adversaires d’Israël.
Le vieil adage dit : “Toute histoire a deux faces” : “Toute histoire a deux faces”. Mais combien de fois voyons-nous la presse accepter le point de vue palestinien sans poser de questions ? Et lorsqu’il s’avère inévitablement qu’Israël a raison, le mal est déjà fait.
Alors, mettons les choses au clair.
Hypocrisie et contradictions du récit palestinien
L’hypocrisie et l’incohérence du discours palestinien sont accablantes, mais les Palestiniens continuent d’attirer la sympathie et le soutien de la communauté internationale. Les Palestiniens et leurs partisans appellent au “boycott de tout ce qui est israélien”, ciblant même des entreprises non israéliennes comme Starbucks, simplement parce que leurs fondateurs sont juifs. Pourtant, ces mêmes boycotteurs s’empressent d’exiger qu’Israël fournisse de l’aide et des services à Gaza.
Ils appellent à une “intifada mondiale”, c’est-à-dire à un soulèvement violent contre les Juifs et leurs amis partout dans le monde. Pourtant, ces mêmes voix exigent un “cessez-le-feu immédiat”. Elles insistent sur la fin de l’occupation israélienne tout en rejetant les offres de paix qui auraient pu accorder aux Palestiniens leur propre État depuis longtemps. Ces contradictions flagrantes sont rarement abordées par les militants pro-palestiniens et leurs alliés complaisants dans les médias.
Pendant ce temps, ils minimisent ou nient l’énormité de l’Holocauste, certains le qualifiant d'”invention juive sioniste”, tandis que d’autres disent : “Hitler avait raison ! Il aurait dû finir le travail !” Ce double langage est ignoré par les médias, ou pire, excusé et rationalisé comme une pratique pardonnable dans la lutte palestinienne pour l’autodétermination.
Péchés d’omission : Le compte rendu sélectif des événements
L’un des plus vieux tours de passe-passe de la partialité chronique des médias est l’omission. L’idée est simple : en omettant des éléments essentiels de l’histoire, on fausse le récit. Par exemple, à de nombreuses reprises en 2024, les médias du monde entier ont rapporté qu'”Israël a tiré des roquettes sur le Liban”, mais beaucoup ont omis de mentionner que ces roquettes étaient des représailles aux précédents tirs de roquettes du Hezbollah sur Israël depuis le Liban. En excluant le contexte des attaques de missiles et de drones qui visent délibérément les civils israéliens, l’histoire devient celle d’une agression non provoquée plutôt que d’une légitime défense.
Isaïe 5:20 nous met en garde : “Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui mettent les ténèbres à la place de la lumière, et la lumière à la place des ténèbres.” (NKJV) Cet avertissement biblique décrit parfaitement l’omission sélective des médias, où le véritable contexte est souvent dissimulé ou déformé pour favoriser un camp tout en diabolisant l’autre.
Une formulation intelligente : Manipuler la narration
Outre l’omission, la formulation est un autre outil puissant utilisé par les médias pour influencer l’opinion publique. Le 8 juin 2024, les titres des principaux médias ont célébré la “libération” de quatre otages israéliens détenus par le Hamas. L’un de ces otages était Noa Argamani. À première vue, il s’agit d’une évolution positive. Cependant, un examen plus approfondi révèle la formulation manipulatrice. Les otages n’ont pas été “libérés” par le Hamas ; ils ont été secourus par les Forces de défense israéliennes (FDI) après avoir subi un traumatisme inimaginable aux mains de leurs ravisseurs. C’est l’intervention militaire d’Israël, et non la bonne volonté du Hamas, qui les a libérés.
Il en va de même pour les frères Bibas. Ils ne sont pas simplement “morts” à Gaza. Une autopsie a révélé qu’ils avaient été sauvagement assassinés à mains nues.
Ce ne sont là que deux exemples de la manière dont des choix de mots subtils ou intelligents dans la couverture médiatique peuvent induire le public en erreur. Ces distorsions de la vérité sont au cœur du récit palestinien et les médias les amplifient. Mais soyez assurés que les responsables finiront par en subir les conséquences. Proverbes 19:5 est clair : “Un faux témoin ne restera pas impuni, et celui qui dit des mensonges n’échappera pas“. (NKJV)



Deux poids, deux mesures : La surveillance injustifiée d’Israël
L’exemple le plus flagrant de la partialité des médias est peut-être le double standard appliqué à Israël. Une interview choquante a été diffusée sur la BBC à la fin de l’année 2024. Un journaliste a interrogé Jonathan Conricus, ancien porte-parole des FDI, sur les raisons pour lesquelles les FDI n’avaient pas prévenu les civils de Gaza avant une opération militaire secrète visant à sauver des otages dans le centre de la bande de Gaza. Conricus a répondu par l’affirmative : “Si nous avions prévenu, aucun otage n’aurait survécu”. Cependant, la question du journaliste suggère une attente dangereuse et irréaliste. Pourquoi attendrait-on d’Israël qu’il prévienne à l’avance alors que cela mettrait en danger la vie de ses propres citoyens et soldats ?
Cette question met en évidence le double standard souvent appliqué à Israël, dont les actions sont examinées avec une attention qui ne serait jamais portée à d’autres nations. Aucune armée au monde ne se verrait poser une telle question, mais les actions d’Israël sont toujours soumises à des normes différentes, plus élevées.
Pression et responsabilité : Manipulation des médias dans les rapports sur les victimes
Cette disparité devient encore plus évidente lorsque nous examinons la manière dont les médias manipulent les informations sur les victimes pour renforcer ce parti pris. Par exemple, pourquoi les médias mettent-ils souvent l’accent sur les morts palestiniens sans fournir le contexte essentiel ? Après une opération israélienne à Gaza, les gros titres s’enflamment généralement : “100 Palestiniens tués lors d’une opération israélienne, principalement des femmes et des enfants”, ou “50” ou “500” – toujours un joli chiffre rond qu’ils décident d’utiliser ce jour-là. En réalité, une règle générale consisterait à prendre ces chiffres, à les diviser par 10 et à supposer que 50 % d’entre eux sont des combattants du Hamas.
En outre, il est évident qu’Israël est toujours à blâmer pour ces morts. Cependant, les médias soulignent rarement que nombre de ces victimes sont directement liées à l’utilisation de boucliers humains par le Hamas et au fait que les militants du Hamas ne font pas de distinction entre les civils et les combattants. En outre, le “ministère de la santé” de Gaza, dirigé par le Hamas, gonfle fréquemment le nombre de victimes, qui est ensuite systématiquement repris par les médias et l’ONU – une erreur qui a été prouvée à maintes reprises. Des sources fiables sont essentielles.


Du côté palestinien, les médias omettent souvent de tenir le Hamas pour responsable des morts civiles causées par ses actions. Si le Hamas refuse de libérer des otages ou utilise des civils comme boucliers, la responsabilité est commodément rejetée sur Israël. Malgré son droit de défendre ses citoyens, Israël fait l’objet d’un examen minutieux, alors que la cruauté du Hamas et son refus de négocier sont largement ignorés.
Israël subit d’énormes pressions pour mettre fin au conflit et réduire les réponses militaires, mais aucune pression de ce type n’est jamais exercée sur le Hamas pour qu’il libère les otages ou mette fin à ses violences. En réalité, la responsabilité de ces pertes incombe exclusivement au Hamas, qui a choisi d’utiliser des boucliers humains et continue de rejeter les propositions de paix et les libérations d’otages.
L’érosion de l’objectivité, de la neutralité et de l’impartialité
L’intégrité journalistique est censée être ancrée dans l’objectivité, mais de nombreux médias sont aujourd’hui considérés comme étant davantage axés sur l’idéologie que sur les faits. Le déclin du journalisme objectif a conduit à des médias de plus en plus polarisés, où même des organes réputés peuvent sacrifier l’impartialité au profit d’un récit spécifique, en particulier dans des conflits complexes tels que le conflit israélo-palestinien.
De nombreux rapports ont accusé la BBC de partialité dans sa couverture du conflit entre Israël et le Hamas. Une étude récente dirigée par l’avocat Trevor Asserson a recensé 1 553 cas où la BBC aurait enfreint ses propres lignes directrices éditoriales, notamment en matière d’impartialité et d’exactitude.

Des organisations comme l’ONU, qui sont censées agir en tant qu’observateurs impartiaux, prennent souvent parti dans le conflit israélo-palestinien. Les médias citent fréquemment leurs rapports et leurs déclarations, qui peuvent avoir un poids important dans la perception du public. Les organismes internationaux, tels que l’ONU, contribuent parfois à des récits biaisés en ne tenant pas toutes les parties pour responsables de la même manière, et leurs rapports sont souvent utilisés de manière sélective ou déformés par les médias. Par exemple, la Cour pénale internationale a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour avoir mené une guerre juste, alors qu’elle a ignoré le massacre de centaines de milliers de civils syriens par le régime d’Assad.
Le rôle des médias sociaux dans l’amplification des préjugés
À l’ère numérique, les médias sociaux sont devenus un puissant amplificateur de la partialité des médias, diffusant souvent des informations erronées, des rumeurs et des récits tendancieux bien plus rapidement que les médias traditionnels. Ces plateformes contribuent à la propagation du sentiment anti-israélien en permettant à la désinformation de se développer et de gagner du terrain sans vérification adéquate des faits. La génération Z, en particulier, utilise TikTok comme principal centre d’information, ce qui la conduit dans un cloaque de sentiments anti-Israël. D’un autre côté, depuis le 7 octobre, des influenceurs juifs se sont levés pour défendre Israël et présenter le point de vue israélien. C’est quelque chose que nous voulons voir plus souvent.
Un appel à la vérité
En tant que chrétiens et défenseurs de la vérité, nous ne pouvons pas nous permettre de rester silencieux à un moment aussi critique de l’histoire et face à une telle manipulation médiatique. Le parti pris implacable des médias contre Israël déforme la vérité, perpétue l’injustice et la désinformation qui peut inciter, et a déjà incité, à la violence et à la division. Il est essentiel que ceux qui soutiennent Israël s’expriment et rétablissent la vérité lorsque les médias déforment les faits.
Comme le dit le prophète Isaïe : “Je ne me tairai pas à cause de Sion, je ne me tairai pas à cause de Jérusalem, jusqu’à ce que sa justification brille comme l’aurore, son salut comme une torche ardente. (Isaïe 62:1, NIV) Et elle sera justifiée !
Dans ce conflit en cours, nous devons soutenir résolument Israël et résister aux tentatives des médias de déformer la vérité. Israël a le droit de se défendre et nous devons veiller à ce que le monde entende la vérité, et non la version biaisée et manipulée qui fait trop souvent la une des journaux. Il est temps que le monde voie Israël non pas comme l’agresseur, mais comme le défenseur de la justice et le protecteur de la vie.
En fin de compte, la véritable histoire d’Israël est écrite par Dieu et façonnée par sa vérité éternelle, et aucun parti pris des médias ne pourra jamais l’effacer.
Photo principale : Le titre du Washington Post est trompeur, car il ne mentionne pas les 12 enfants tués en Israël, ce qui justifie la réponse d’Israël au Liban. (Crédit : GPO)